futur

Une évaluation indépendante réalisée par la firme d’experts Sproule Associates a établi à près de 70 millions de barils la quantité de pétrole initialement en place sur une portion de 9 km2, soit la péninsule d’Haldimand. La même étude fixait à 7,7 millions de barils la meilleure estimation du volume potentiellement récupérable.

Bien que relativement modeste, cette découverte ouvre potentiellement la voie à la mise en valeur d’autres gisements qui pourraient être découverts dans la même formation géologique, qui recouvre un territoire d’environ 1 500 km2 en Gaspésie. Haldimand est en quelque sorte le prélude d’un développement plus important, d’autant qu’il existe d’autres projets également prometteurs dont ceux de Tar Point et de Bourque.

Le puits Haldimand 4 pourrait confirmer qu’une production commerciale est possible au Québec. La production débuterait après l’obtention d’un bail de production délivré par le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF).

Pétrolia devrait d’abord réaliser une étude de rentabilité du gisement et définir un plan d’aménagement relativement au type de réservoirs, au nombre de puits et au transport. Ce plan nécessiterait la consultation des représentants municipaux et des citoyens. Ces informations seraient transmises au MRNF à l’occasion du dépôt par Pétrolia d’une demande de bail de production.

Il serait également nécessaire d’obtenir un certificat d’autorisation environnementale de la part du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP). Il est enfin vraisemblable qu’une consultation publique soit effectuée par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) avant toute émission d’un bail de production.