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Grands bassins nord-américains

Certaines portions des bassins sédimentaires du Québec présentent des similitudes géologiques frappantes avec plusieurs bassins prolifiques des
États-Unis.

Carte des réseaux de distribution

Bassins pétroliers du Québec


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Les cinq grands bassins et leur potentiel d’exploitation

Bassins sédimentaires Sismique
(en km)
Forages
(nb)
Ratio
(nb/km)
Gaspésie
2 064
97
1/3 420
Anticosti
17 525
14
1/8 645
Madeleine
15 500
3
1/14 900
Basses-Terres
11 650
240
1/151
Estuaire
3 239

Bassin de Gaspésie
Ce bassin possède la plus longue histoire d’exploration au Québec. Cette dernière a débuté avec la première découverte de suintements naturels d’huile en 1836. En matière de géophysique sismique et de forages, le constat est clair : les connaissances du bassin de Gaspésie se situent au stade immature. Il est cependant encourageant de voir que plusieurs puits ont présenté des indices de pétrole et de gaz.

Bassin d’Anticosti
L’exploration de ce bassin a démarré dans les années 60. Les connaissances sont peu approfondies dans le secteur de ce bassin, compte tenu que la plus grande partie du bassin se situe sous l’eau, ce qui rend les roches accessibles uniquement par le forage. Pourtant, si les modèles géologiques récemment proposés s’avéraient valides, ce bassin pourrait offrir un potentiel équivalent au gisement de Leduc, en Alberta.

Bassin Madeleine
Au Québec, le bassin se situe pratiquement sous l’eau. Trois forages seulement ont été réalisés au Québec; sept puits ont été forés hors Québec, dont deux ont produit des hydrocarbures. Encore ici, on peut dire que l’exploration est au stade immature. On évalue que cette mégastructure pourrait receler des réserves récupérables pouvant correspondre à 20 ou 25 ans de consommation québécoise d’hydrocarbures.

Bassin des Basses-Terres du Saint-Laurent
L’année 1873 a marqué le début de l’exploration de ce bassin. En 1954, le gisement de Pointe-du-Lac est mis au jour. Avec la venue de Shell et de Soquip en 1969, l’exploration s’est faite sur des bases techniques et scientifiques plus certaines. En 1973, on découvre le gisement de St-Flavien, qui produira de 1980 à 1994. Ces deux gisements sont maintenant épuisés et ont été convertis en stockage de gaz naturel. Le bassin des Basses-Terres est celui qui a connu le niveau d’exploration le plus élevé. Son potentiel est toujours évalué comme prometteur, mais sa maturité d’exploration demeure faible.

Bassin de l’Estuaire
On peut dire que l’exploration de ce bassin en est à ses premiers balbutiements. Mis à part deux carottages superficiels, aucun forage n’y a encore été exécuté.

 

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