Gaspésia, Edgar, Marcel Tremblay

Travaux réalisés

Au cours de la dernière année, Pétrolia a consacré beaucoup d’efforts à l’interprétation des données sismiques disponibles sur ces propriétés, notamment les 126 km de profils acquis en décembre 2006. Les géologues de la Société ont aussi examiné en affleurement le potentiel réservoir des unités géologiques. Les résultats de ces travaux ont permis de définir des structures potentielles sur lesquelles un levé de sismique 2D de détail d’une longueur de 53 km a été acquis au cours de l’été 2008. Les résultats des levés sont attendus pour le début de 2009.

Afin d’explorer en priorité les structures les plus susceptibles de contenir des hydrocarbures, Pétrolia a de plus réalisé un levé géochimique utilisant la technique des gaz adsorbés. En tout, 334 échantillons ont été prélevés le long du tracé de ces nouveaux profils sismiques, sur d’anciennes lignes sismiques ainsi que sur certaines salines répertoriées dans la région. Cette méthode peut s’avérer un outil précieux pour définir la superficie des gisements et déterminer s’il s’agit de gaz ou de pétrole. L’intégration des résultats de la sismique et de la géochimie permettra de mieux définir des cibles de forage.

Travaux projetés

La Société recherche activement un ou des partenaires pour participer à l’exploration de ce vaste territoire.

Description de la propriété

Première propriété de Pétrolia, Gaspésia est détenue à 100 % par celle-ci. Cette région, est caractérisée par des couches géologiques des périodes du dévonien, du silurien et de l’ordovicien. Les permis s’appliquent à un secteur situé dans le synclinorium de Connecticut Valley–Gaspé, d’âge acadien, l’une des trois unités structurales majeures de la péninsule gaspésienne.

Les propriétés contiguës de Gaspésia, Edgar et Marcel-Tremblay couvrent une zone étendue du centre-ouest de la Gaspésie, entre les villes d’Amqui et de Murdochville. Des argiles noires riches en matière organique y ont été observées. Ce type de roche, appelée roche-mère, est un élément essentiel de la formation des hydrocarbures. Les études de maturation thermique démontrent qu’un vaste secteur de ces propriétés est favorable à la conservation du gaz naturel et qu’une faible partie est favorable à la préservation du pétrole.

Le contexte géologique de ces propriétés est propice à la présence de bonnes roches réservoirs. À quelques kilomètres à l’est et à l’ouest des permis de Pétrolia, on observe des dolomies et des grès poreux qui constituent l’élément clé de l’exploration de ce secteur de la Gaspésie. Ces roches constituent d’excellents réservoirs potentiels pouvant emmagasiner des quantités importantes de gaz naturel si on les retrouve dans des structures enfouies à grande profondeur. Les caractéristiques de ce type de réservoir laissent également présager des puits avec des débits de production importants.

Comme le marché le plus près se situe dans le nord du Nouveau-Brunswick, à environ 80 kilomètres de nos propriétés, et qu’il n’y a pas de gazoduc permettant d’acheminer le gaz, Pétrolia s’intéresse particulièrement aux pièges géants et profonds, susceptibles de contenir de grandes quantités de gaz naturel.

La propriété Gaspésia comporte un potentiel indéniable. Les travaux d’exploration nécessaires (à environ 2 500 mètres de profondeur) exigent des investissements majeurs, de l’ordre de 3 M $ par puits.

En raison de leur difficulté d’accès, ces terrains n’ont jamais fait l’objet de forages destinés à vérifier la présence d’hydrocarbures. Par contre, un levé sismique réalisé en 2002 par le ministère des Ressources naturelles du Québec, a conduit à une étude sur la maturation thermique des roches. Par ailleurs, la société Sproule a effectué une analyse de toutes les données sismiques et géologiques disponibles.

L’étude de Sproule a permis d’identifier deux corridors structuraux à fort potentiel ainsi que dix leads structuraux et des anomalies sismiques d’importance. Combinés à la découverte d’huile brute légère à 60 km à l’ouest de la propriété, ces indicateurs se révèlent très pertinents. L’huile en question a été découverte lors d’un forage, de faible profondeur, dans plusieurs séquences fracturées et poreuses de roches du dévonien précoce et du silurien tardif.